« Revenir

Les coups de coeur de Filigrane autour du 8 mars 2020

Coups de coeur de Filigrane autour du 8 mars 2020


40 LGBT qui ont changé le monde, tome 1 

Témoignages, portraits

Manelli, Florent

40 portraits d’activistes, personnalités, personnes célèbres ou inconnues, dessinés par Florent Manelli. Pédagogique, instructif, sensible, cet ouvrage aura, à plusieurs égards, le mérite de faire sa part au sein des différentes luttes LGBT, de rendre hommage, de se souvenir de celles et ceux qui ont tracé ce chemin mais aussi de ce qu’il reste à parcourir. Ce livre met en lumière celles et ceux qui se sont battu.es et qui se battent, chaque jour pour créer un monde plus inclusif et tolérant.

 


La révolution féministe

Essai

Koechlin, Aurore

La quatrième vague du féminisme a commencé : venue d’Amérique latine, portée par les combats contre les féminicides et pour la liberté des femmes à disposer de leur corps, amplifiée par le mouvement Metoo, elle constitue aussi un mouvement qui s’attaque à l’inégalité des rapports de production et de reproduction sous le capitalisme. Le féminisme est révolutionnaire ou il n’est pas : voilà la thèse soutenue par Aurore Koechlin, qui se propose d’abord de guider ses lectrices et lecteurs à travers l’histoire trop méconnue des différentes vagues féministes. Du MLF à l’inter-sectionnalité, de l’émergence d’un « féminisme d’Etat » au féminisme de la reproduction sociale, ce petit livre tire le bilan politique et intellectuel d’une quarantaine d’années de combats, repère leurs impasses, souligne leurs forces, pour contribuer aux luttes actuelles et à venir.

 


Girls rock

Rosemont, Sophie

PJ Harvey, Tina Turner, Kim Gordon, Nico, St. Vincent, Anna Calvi, Nina Hagen, Corine Mariennau, Beth Ditto, Patti Smith… Ce livre raconte les destins croisés de plus de 140 chanteuses et musiciennes de rock, la plupart devenues des figures mythiques. On le considère depuis toujours comme un domaine farouchement masculin. Le mot même de rock’n’roll appelle habituellement des noms comme Elvis Presley, les Rolling Stones ou Nirvana. Et pourtant… Finissons-en avec l’image de muse ou de groupie qui colle aux femmes artistes et qui a initié tant de rumeurs fausses – Yoko n’était rien sans John, Cobain fut le compositeur fantôme du plus célèbre album de Hole, etc. Non seulement le rock’n’roll est accessible aux femmes, mais elles y sont indispensables ! D’ailleurs, qu’est-ce que le rock ? Au-delà de la guitare, il y a l’attitude : le style, l’aura, la démarche, la performance scénique, les engagements politiques, les amitiés et les amours passionnées… Sur un ton personnel et vivant, Sophie Rosemont revient sur les parcours de ces combattantes prêtes à tout pour leur art..

 


Les dames de Kimoto

Roman

Ariyoshi, Sawako

Elles sont trois, ces dames de la famille Kimoto, avec leurs amours, leurs passions, leurs drames qui nous racontent le destin des femmes japonaises de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui.
Toyono, la grand-mère, incarne la tradition, immuable, ancestrale ; Hana, figure centrale du roman, va se trouver déchirée entre le passé et ses aspirations personnelles avant de devoir affronter la génération montante en la personne de Fumio, sa fille, qui, après de violents conflits, saura prendre des temps anciens et des temps nouveaux ce qu’ils ont de meilleur.

 


Dites-lui que je l’aime

Autain, Clémentine                                                                                                                                                                                                                 

Comédienne culte, aujourd’hui oubliée, Dominique Laffin crève l’écran dans les années soixante-dix. Femme radieuse et brûlée, en quête de reconnaissance et de liberté, elle décède brutalement en 1985, à trente-trois ans. Sa fille Clémentine en a douze. L’étoile du cinéma était aussi une mère en souffrance. Avec elle, les rôles étaient parfois inversés tant il lui était difficile de prendre soin de sa fille. Il aura fallu trente ans et les questions de ses propres enfants pour que Clémentine Autain se retourne vers le passé et vers cette mère « partie sans un mot » qu’elle avait dû effacer pour se construire. Elle entreprend alors de retrouver ce qu’elle lui doit en même temps que les souvenirs d’une enfance hors norme et en tire un récit d’une grande douceur, une lumineuse lettre d’amour. »


Les victorieuses

Roman

Colombani, Laetitia

À 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d’avocate : ses rêves, ses amis, ses amours. Un jour, elle craque, s’effondre. C’est la dépression, le burn-out. Pour l’aider à reprendre pied, son médecin lui conseille de se tourner vers le bénévolat. Solène tombe sur une petite annonce qui éveille sa curiosité et décide d’y répondre. Envoyée dans un foyer pour femmes en difficulté, elle ne tarde pas à déchanter. Les résidentes se montrent distantes, méfiantes, insaisissables. Auprès de Binta et les autres, elle va peu à peu gagner sa place, et se révéler étonnamment vivante. Près d’un siècle plus tôt, Blanche Peyron a un combat. Cheffe de l’Armée du Salut en France, elle rêve d’offrir un toit à toutes les exclues de la société. Elle se lance dans un projet fou : leur construire un Palais. Le Palais des Femmes existe. Laetitia Colombani nous invite à y entrer pour découvrir ses habitantes, leurs drames et leur misère, mais aussi leurs passions, leur puissance de vie, leur générosité.

 

 

 

 

 

 

 


La rose la plus rouge s’épanouit

Bande-dessinée

Liv Strömquist

Liv Strömquist, que l’on ne présente plus, a choisi d’intituler sa nouvelle bande dessinée La Rose la plus rouge s’épanouit, en référence et hommage à un vers de la poétesse américaine féministe Hilda Doolittle (H.D.) qui, dans sa vie comme dans ses écrits, prônait des amours libérées. Une nouvelle occasion pour elle de disséquer les comportements amoureux à l’ère du capitalisme tardif et de les interroger. Avec sa pertinence et son humour habituels, l’auteure entrechoque les références attendues et d’autres qui le sont moins, pour sonder les coulisses de la passion. »